Les récentes élections du 3 octobre au Québec rappellent l’importance de réformer le mode de scrutin actuel. Rarement la distorsion entre le vote populaire et les sièges obtenus, induite par le scrutin uninominal à un tour, n’a été aussi flagrante au cours des dernières années.
En effet, avec 41% des suffrages exprimés, la CAQ rafle 72% des sièges tandis que le Parti libéral, quatrième parti selon le vote populaire (derrière Québec solidaire et le Parti québécois), forme l’opposition officielle. De même, le Parti conservateur d’Éric Duhaime ne parvient à faire élire aucun député malgré l’appui de 13% des votant-es.